Dans ces photographies, les frontières entre rêve et réalité s’effacent. La forêt, tantôt refuge, tantôt labyrinthe, devient un territoire mouvant où l’imaginaire se superpose au tangible. Chaque image est une errance visuelle, un voyage à travers des paysages incertains, où la nature semble osciller entre la splendeur et la fragilité.
Les jeux de transparence et de superposition évoquent une mémoire en ruine, une terre où le végétal se débat contre l’effacement. À travers ces tableaux évanescents, la nature murmure ses silences et ses cris, appel à la contemplation autant qu’à la prise de conscience.
Errer dans ces forêts imaginaires, c’est aussi toucher du regard l’urgence d’un monde qui vacille.








